Précipitations

Les précipitations sont la déposition de l'eau sur la surface de la Terre, sous forme de pluie, neige, glace ou grêle.
Toutes les quantités de précipitations sont exprimées en millimètres (mm) d'équivalent en eau (liquide) pour l'intervalle de temps précédent (ou en pouce). Un millimètre de pluie correspond à 1 litre par mètre carré d'eau sur la surface, ou approximativement 10 mm de neige.
Nous présentons notre meilleure résolution de prévisions de précipitations dans les météogrammes point, les pictocasts, le rainSPOT et sur les cartes.
D'autres présentations et échelles peuvent être fournies sur demande.

Types

meteoblue fait des prévisions des types de précipitations sous forme de:

  • pluie (liquide),
  • neige (cristaux),
  • glace (eau gelée), pluie gelée, pluie verglaçante,
  • rosée (condensation sur les surfaces), pour les services Agro.

D'autres types de précipitations, tels que la grêle (glace solide), peuvent être calculés pour des services spéciaux.

Précipitations convectives et stratiformes

Les précipitations peuvent se produire sous 3 formes différentes:

  • Les précipitations convectives tombent sous forme d'averses avec des changements rapides d'intensité, et au-dessus d'une certaine zone pour une courte période de temps, étant donné que les nuages convectifs ont une étendue horizontale limitée.
  • Les précipitations orographiques tombent lorsque des masses d'air poussées par le vent sont forcées de monter le long de versants de formations de terrain élevé, tels que les montagnes.
  • Les précipitations stratiformes sont causées par des systèmes frontaux (principalement d'air froid), qui apportent généralement de la pluie distribuée uniformément au-dessus d'une large zone.

meteoblue montre les quantités de précipitations sous forme de total. Dans les météogrammes, les précipitations sont divisées en précipitations convectives (incl. convectives et orographiques) en bleu clair (averses) et en total (en additionnant les précipitations stratiformes) en bleu foncé. Les précipitations convectives sont généralement plus irrégulières, et inégalement distribuées par rapport aux précipitations stratiformes, et les quantités et probabilité varient donc plus en comparaison avec les valeurs moyennes par rapport aux précipitations stratiformes.

Les chutes de neige sont montrées par des "***" et la pluie verglaçante par un "!". La grêle est uniquement montrée pour des services spéciaux. Si des précipitations tombent sous forme de neige, la hauteur de la couverture neigeuse peut être indiquée séparément - sinon, multipliez la quantité d'eau par un facteur de 10 pour obtenir la couverture neigeuse.

Si les températures sont supérieures à 3°C, il y a la pluie comme précipitation. Cette limite de 3°C est une indication. L'atmosphère doit être inférieure à zéro degré dans la zone de 0,5 à 5 km au-dessus du sol, pour qu'il y ait des chutes de neige. Les températures au niveau du sol sont presque toujours plus élevées qu'au-dessus et parfois supérieures à 0°C, lorsque des flocons de neige tombent. Si les températures sont trop élevées, les flocons de neige fondent avant d'atteindre le sol.

Dans certains cas (par exemple, les fronts chauds), l'air chaud et humide peut circuler sur l'air froid. Les précipitations sont alors à l'origine de la pluie, qui se transforme en neige sur le chemin du sol, lorsqu'elle atteint la couche d'air froid. Dans certains cas (avec une couche d'air très froide au-dessus du sol), la pluie peut geler, provoquant une "pluie verglaçante", qui est entièrement composée de gouttelettes liquides. Les gouttes de pluie sont refroidies en passant à travers une couche d'air sous-gelée de quelques centaines de mètres d'épaisseur au-dessus du sol, puis gèlent lorsqu'elles touchent une surface quelconque, y compris le sol, les arbres, les lignes électriques, les avions et les voitures. La glace qui en résulte est appelée glace noire (ou "Blitzeis"), et peut s'accumuler sur une épaisseur de plusieurs centimètres. Le code METAR pour la pluie verglaçante est FZRA.

Précipitationa - Météogramme 5 jours

Quantités de précipitations

Les précipitations sont mesurées sous forme de quantités pour un certain intervalle de temps, par ex. millimètres par heure. La mesure est toujours valable pour la période précédant l'heure donnée.
Par exemple, les précipitations de 3 heures présentées à 12:00 UTC montrent la quantité totale en mm (= l/m²) entre 9:00 et 12:00 UTC.

La mesure des précipitations est la tentative de représenter un processus non-uniforme à grande échelle par des méthodes d'échantillonnage, des images raster à grande échelle ou alors des modélisations. meteoblue compare les prévisions de précipitations avec des mesures basées sur les standards de l'Organisation météorologique mondiale (WMO), sauf si indiqué autrement.

Unités

Les précipitations peuvent être mesurées à l'aide de 3 méthodes:

  1. Stations météo locales: avec un pluviomètre.
  2. Télédétection: la distribution des précipitations dans l'atmosphère est calculée en utilisant la réflexion des radars.
  3. Observation locale indirecte: en utilisant des bols, des cavités de surface, l'écoulement de surface ou des mesures d’inondation.

Les unités de mesures sont en millimètres, centimètres ou pouces; 1 millimètre correspond à 1 litre d'eau par mètre carré.
Les précipitations neigeuses sont mesurées en centimètres ou pouces.
meteoblue utilise des unités métriques pour présenter les précipitations; Les précipitations liquides sont présentées en mm pour la période de temps affichée (jour ou heure). Les précipitations solides (neige) sont présentées en mm d'équivalent en eau, ou en cm de hauteur pour une heure donnée.

Probabilité

D'autres paramètres y compris la probabilité de précipitations sont toujours calculés à partir d'un ensemble de 20 ensembles sur 20 modèles en tout. La probabilité est la fréquence avec laquelle les précipitations se produisent dans ces 20 calculs de prévisions différents. Plus de détails sont disponibles dans l'interprétation (ci-dessous).

La probabilité de précipitations est indépendante de la quantité de précipitations prédite. Par exemple, de la bruine peut apparaître avec une probabilité très élevée et une quantité de précipitations inférieure à 1 mm par événement (e.g. un après-midi). Un orage peut se produire au lieu prédit avec une très faible probabilité, mais déposer une quantité de précipitations supérieure à 10 mm par événement s'il se produit réellement.
La présentation des précipitations dans les prévisions dépend de la probabilité; si un icône de pluie est montré dans les pictogrammes, la probabilité de pluie est supérieure à 15%.

Interprétation

La précision de l'information sur les précipitations dépend beaucoup du type de précipitations, de la topographie et de la méthode d'observation utilisés. Une seule méthode n'est pas capable de décrire parfaitement les quantités de précipitations dans une zone, étant donné que la quantité peut sensiblement varier en moins de quelques centaines de mètres de distance. Les méthodes de mesure des précipitations servent d'indication des développements et doivent être vérifiées par des méthodes de référence locales appropriées.
De plus amples informations sur les précipitations sont présentées sur nos pages meteoScool dans les sections précipitations et orages.

La résolution en région montagneuse

En Europe, la superposition du modèle de 3 jours de haute résolution d’une grille dont les celulles font 3x3 km sur le modèle de 7 jours de 12 km peut produire un effet de "surestimation" des précipitations prévues dès le 4e au 7e jour. En effet, les précipitatons prévues en montagnes seront plus abondantes dès le 4e au 7e jour.

Ceci est un effet spécial de notre domaine de haute résolution européen : les précipitations du 1er au 3e jour sont calculées sur une grille de 3x3 km. En régions de montagnes, la grille permet de distinguer clairement les vallées et les montagnes sur les 3 premiers jours. Du 4e au 7e jour, par contre, les prévisions sont calculées sur des cellules de grille de 12x12 km ; ainsi, une partie de la vallée montrera des précipitations, même si elles ne sont prévues qu’en montagne. Pour cette raison, des lieux de vallées indiqueront des précipitations pour les 4e au 7 jours, même si aucune quantité n’est prévue pour les 3 premiers jours. A ce jour, nous n’avons pas encore trouvé un moyen « facile » de supprimer cet effet. Les prévisions du 4e au 7e jours sont donc calculées sur des cellules de grille de 12x12 km, car un calcul de prévision à plus long terme sur le modèle de haute résolution (de 3x3 km) nécessiterait davantage de calculs et diminuer les quantités de précipitations des vallées (plus peuplées) réduirait « artificiellement » les prévisions de précipitations dans les zones de montagnes (moins peuplées, mais tout de même importantes).

Nous avons donc décidé de ne pas éliminer cet effet par quelconque calcul particulier, mais de fournir une interprétation grâce à ces explications.

Vérification

Les prévisions de précipitation et la quantité réelle de précipitation font partie des choses les plus importantes en météorologie. La vérification à court terme montre la différence entre les prévisions météorologiques et le temps actuelle. Cependant, il est très difficile d'obtenir des données crédibles. De mauvaises prévisions seraient encore pires que rien.
Pour les raisons suivantes, nous ne faisons pas encore de vérifications à court terme pour les précipitations:

  1. La quantité de précipitations est mesurée seulement dans une petite partie des stations météorologiques.
  2. La méthode de mesure diffère fortement: Certaines stations mesurent toutes les heures (par exemple Meteoswiss), certaines toutes les trois heures, d'autres deux fois par jour (matin et soir), d'autres une seule fois par jour. Les comparaisons horaires ne sont presque pas possibles. Faire une quantité au quotidien uniforme sur les différents intervalles de temps, ne fonctionne pas bien non plus.
  3. Pour obtenir des mesures crédibles pour les précipitations est encore plus difficile: dans de nombreuses stations se produisent des erreurs occasionnelles. Conclusion: Les mesures sans vérification sont pires que les prévisions.
  4. Les pertes pour les quantités de précipitations sont presque impossibles à remarquer: zéro peut signifier aucune précipitation ou la défaillance de la station.
  5. Nous offrons nos services du monde entier: des mesures crédibles dans un réseau de stations (comme par exemple en Suisse ou en Allemagne) ne nous permettent pas d'obtenir des informations crédibles sur la quantité des précipitations, par ex. en Italie ou en Autriche.

Par conséquent, une vérification des quantités de précipitation nécessite un réseau de stations crédible, une certaine couverture de surface et un contrôle de qualité détaillé, qui prend du temps et ne peut pas automatiquement mis à jour.

Cependant, nous avons ce thème sur la liste et nous allons également introduire de telles comparaisons sur une base mensuelle et annuelle. Dans un premier temps, cette année, notre service history+ sera complété par des données satellites, où vous pourrez effectuer de telles comparaisons exhaustives et également télécharger les données pour les comparer avec vos propres données.